Le deal de l'un


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ft. E-SAK

Bien sûr que j’en voulais à Kelen et tant que je ne me serais pas débarrassée de toutes ces émotions humaines, il réussira à me foutre en rogne à chaque fois qu’il ne me manifestera que son dédain. J’ai besoin de reconnaissance BORDEL. De SA reconnaissance.

J’avais bien les nerfs et ma conduite s’en ressentait, pas excessive mais nerveuse et brutale dans les accélérations. Ha j’oubliais, j’ai bien entendu subtiliser les clés de la jolie bagnole de James. A défaut du Maitre, c’est sa caisse que je prendrai. Il pourra gueuler tout ce qu’il voudra, je m’en cogne royalement. En attendant, je laisse un peu de gomme sur l’asphalte et j’avoue que ça m’éclate beaucoup d’imaginer sa tête quand il découvrira que son BB a disparu.

J’sais pas si Stark veillait tard mais il se faisait justement bien tard quand je pénètre sur un vieil aérodrome. Ça semblait désert dans ce fatras de pièces en tout genre de je ne sais quoi. Avions ou voitures, ce n’était pas du tout mon domaine. Je roule vers l’unique entrepôt éclairé. Avec un peu de chance Stark y sera et je pourrai même lui servir de chauffeur en le conduisant jusqu’à Kelen.

Mon arrivée se fait au frein à main, histoire de laisser un peu plus de gomme sur le tarmac et faire gueuler mon cher Maitre adoré. Je ne venais pas pour ramener Stark par la peau des fesses mais pour l’inviter à me suivre ou au moins lui faire savoir qu’il était attendu au Lust. Pourquoi se faire discret quand on vient en « ami » ?

Je me demande bien à quoi ressemble Stark. J’aurais sans doute pu passer par Stevy pour qu’il me sorte des images sur lui, même si elles remontaient à l’époque de sa mort sauf si je me plante totalement sur la mort de Stark car quand j’ai entendu parler de son cas j’étais coincée en bas depuis belle lurette.

Je sors de la décapotable mal menée. Lève le nez vers l’entrepôt pour voir si une forme de vie se manifestait quelque part. Comme rien ne semblait bouger, je m’approche du bâtiment pour frapper du plat de la main contre la porte métallique.

Si ça se trouve Stark et sa petite assistante Amber sont en train de s’envoyer en l’air.

Je renouvèle ma frappe contre la porte.

– Hé Ho du château, y a quelqu’un ?

Je me déplace pour faire le tour de l’entrepôt, essaie de regarder à travers les vitres mais finis par trouver une porte sur le côté qui ne résiste pas vraiment à ma poigne. Je la pousse et déclenche une alarme assourdissante.

- ...Fais chier. Crachais-je tout bas.

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Maisy Keen

Mes petits robots faisaient un bruit agréable dans l’entrepôt. Certains nettoyaient, d’autres assemblaient mes dernières inventions et certains ne servaient qu’à m’amuser, à me faire de la compagnie.

Nono, lui, bippant joyeusement, m’apportait pièces et outils pour l’ordinateur High Tech que j’étais en train d’assembler. Il me fallait des machines plus puissantes pour être à la hauteur de mes besoins et attentes et je ne pouvais pas me contenter de la puissance qu’avaient mes ordinateurs lorsque je les achetais…

J’étais donc en plein travail et comme, pour ça, j’avais débranché certaines sécurités de l’entrepôt, je me savais vulnérable… Sauf que je me pensais aussi plus fort que tout le monde, ce qui me rendait un peu imprudent.

-Nono… Musique !

♫

Je souris en serrant prudemment une vis.

-Très bon choix, mon ami.

Nono bippa joyeusement… Mais avec la musique, le bruit des robots et autres, je n’entendis pas qu’on frappait à la grande porte de l’entrepôt…

Et la petite porte était déverrouillée parce que je travaillais sur certains systèmes de sécurité.

Fort heureusement, l’alarme se mis en route, éteignant la musique, quand il y eut intrusion.

Je me levai et regardai Nono, mon robot le plus précieux, mon ami de toujours… Celui que j’avais enlevé de chez William, mon père.

-Va te cacher.

Il roula en vitesse jusqu’à une cachette et je me redressai de tout mon long, la tête haute.

Je me retrouvai face à une jeune femme… Mais les nanorobots sous ma peau détectèrent qu’elle n’était pas seulement une jeune femme, mais une créature surnaturelle. Et, fâché qu’elle soit ainsi entrée sans y être invitée, fâché d’avoir été interrompu dans mon travail, je ne cherchai pas à pirater ma programmation Stark Tech.

-Tu vas mourir, vermine…

Je tendis un bras vers elle une fois ma transformation complètement achevée, faisant de moi un robot de plus de deux mètres de haut, et envoyai un coup de répulseur vers elle, sans même lui demander pourquoi elle était là ou ce qu’elle était…

Si elle survivait à ma colère… Si elle arrivait à se rendre intéressante, peut-être que je chercherais à prendre le dessus sur cette programmation qui faisait de moi une machine anti-surnaturels.

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ft. E-SAK

Et là quand l’alarme se met à rugir de toute sa puissance, je revois Kelen me répéter plusieurs fois que la discrétion doit rester une priorité. Sérieux ? C’est ma faute si Stark est sourd comme un pot et me force à faire preuve d’ingéniosité… Je dirais même que je m’adapte à la situation en pénétrant dans cet entrepôt. Puis si ça s’trouve Stark a eu un malaise et je viens lui porter secours… ok, c’est pas du tout crédible.

Fais chier. P’tain …manquerait plus que la flicaille débarque… Renchérissais-je en avançant vers la lumière.

Avec le boucan, je n’entends pas que ça s’agite mais quand j’atteins mon but, je crois voir un truc qui file rapidement mais mon attention est portée sur un… mais qu’est-ce que… je plisse les yeux de stupéfaction quand il s’esclaffe que je vais crever. J’ai juste le temps de sentir que ce n’est pas un démon [réussite] quand il se transforme en géant de métal prés à attaquer.

– OH CALMOS mon gars … Oh P’tain le con…

Son bras levé dans ma direction s’enclenche, j’esquive son tir par une rotation du bassin en m’inclinant en arrière [résistance + art du combat], je reviens sur moi-même en me tenant prête pour une nouvelle offensive.

– J’ai rien contre à jouer avec toi mais tu me fais perdre du temps là… allez envoie la sauce puisque c’est un rite de passage… après dis-moi où je peux trouver Stark. Edwin Stark…

Tout en lui parlant je me déplace lentement puis finis par fléchir sur mes jambes légèrement écartées. Je tends gracieusement un bras en avant pour l’inviter à jouer. C’est là que mon regard est attiré par une sorte de paire de jumelle jaune accrochée sur un cube jaune monté sur des chenilles. Un robot ?! [réussite]

– En fait t’es qu’un planqué dans ton métal…ce n’est pas très équitable comme jeu…

P’tain avec mon bol de ces derniers jours, il est capable de me flinguer mes nouvelles fringues.

Je n’ai jamais eu à affronter ce genre de chose dans les fosses. Des monstres en armures si bien sûr mais rien à voir avec ce truc. Ma nature démoniaque se révèle à lui [nature démoniaque] plus par peur de contrarié une fois de plus Kelen que par peur de morfler. Des yeux à l’iris rouge orange couleur feu telles les flammes de l’enfer striés d’une pupille féline se concentrent sur mon agresseur tandis qu’un sourire confiant s’invite sur ma bouche.

– Quel est ton nom boite de conserve ?

C’est là que le petit truc jaune avec la paire de jumelle pour yeux vient se faufiler entre nous deux. [réussite]

-...qu'est-ce ...c'est que c'truc ? Un jouet ?

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Maisy Keen

Mais quel culot !

Ça s’invite dans mon entrepôt sans rendez-vous et ça exige de voir Edwin ??? Elle me donnait maintenant, au-delà de ma programmation, envie de la tuer.

-Je ne suis pas à ton service ! Je suis celui qui est né pour vous exterminer !

C’était une belle jeune femme, brune, élancée et agile… elle esquiva mon coup de répulseur avec une grâce qui lui semblait innée.

Mais je lui aurais bien lavé la bouche avec du savon. Elle voulait savoir des choses et elle ne faisait que m’insulter !

Je détestais les surnaturels, toujours à se croire tout permis ! Mais jusqu’à preuve du contraire, les humains étaient encore majoritaires sur cette planète !

Elle disait que je lui faisais perdre son temps, qu’elle voulait des infos sur la localisation d’Edwin Stark.

-Je ne sais pas où il est et je m’en moque ! Vous les surnaturels ne voyez jamais plus loin que le bout de votre nez. Tu veux des infos, vas sur internet.

Je tendis à nouveau le bras et envoyai une seconde salve de lumière puissante et rouge.

-Petite pute.

Elle voulut savoir mon nom.

Je souris, un sourire de métal, mauvais.

-Je suis E-SAK. Et je suis programmé pour être votre fin à tous !

Puis Nono se mit entre nous.

-Nono ! Bouge de là !

Je ne voulais pas risquer d’abîmer mon ami robot en en faisant un dommage collatéral.

-Et toi, qui es-tu, démon ? Je suppose que tu cherches Edwin parce qu’il est l’un de tes semblables… mais à l’heure qu’il est, je n’en sais pas plus sur lui que ce qu’il y a d’écrit sur Wikipédia.

Je mis toute ma puissance dans mon répulseur droit et tendis encore la main.

-Mais tu seras morte avant de le retrouver. A moins que tu ne me donnes une bonne raison de ne pas le faire.

Je marquai une pause, mon répulseur faisait un bruit de sifflement en se chargeant.

-Et fais preuve de politesse sinon je ne serai pas poli non plus. Je compte jusque trois. Un… Deux…

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ft. E-SAK

Je ne serais pas étonnée d’apprendre que cette rencontre avec ce truc, était encore une putain d’épreuve de Kelen. En attendant, épreuve ou pas, le challenge visé pratiquement les deux mètres de haut et tiré pour buter avant même de taper la discut’.  Pire encore ce truc se prenait pour l’Armageddon. Je vous jure si je mets la main sur Stark, il va se souvenir de moi…

La chose avait tiré. J’avais esquivé. Bien entendu c’était trop simple pour que ça en reste là. Il avait sorti son gros calibre pour m’émoustiller. Je lui avais fait la démonstration de mes compétences. Tout le monde aurait pu être heureux mais non, fallait renchérir pour savoir qui de nous deux mettraient l’autre à terre. Vous imaginez bien que je préférerai que ça soit ma trogne qui reste debout. Parce que l’autre, là en face, il n’avait pas du tout envie de s’allonger lui aussi. On avait donc un sérieux problème d’égo ou de fierté, j’en sais foutre rien mais j’avais une mission à accomplir peut importe ce qu’elle devait me coûter.

J’avais demandé où était Stark. Il me répond en me tirant à nouveau dessus. Bon ok, je l’avais invité à le faire pour jouer un peu avec lui, même si je perdais mon temps. Si lui faisait une fixation sur : « je vais vous exterminer tous ». La mienne c’était mon échec que je ne voulais pas annoncer à Kelen si je ne mettais pas la main sur ce démon de Stark.

– Je préfère les bonnes vieilles méthodes en me déplaçant. C’est plus sympa de venir taper la causette avec toi que de tapoter sur un clavier.

En même temps, internet et moi pour le moment, on n’était pas très pote, fallait qu’on s’apprivoise encore. Bref j’étais encore une bille à ce niveau là et comptais plutôt sur Stevy.

Mon copain de jeu tira donc comme de bien entendu non sans quelques mots doux. Et moi j’esquive avec la même souplesse et aisance à un détail près qui flingua mon cuir sur la manche pour quelques secondes moins rapides quand j’évite son tir. [résistance – art du combat]

– Tout de suite les mots d’amour. Ma réputation me précède déjà !? Répliquai-je amusée.

Notez que je suis l’agressée dans cette histoire, hein ?

– E-SAK… hé bien ravie de faire ta connaissance même si j’aurais préféré la faire dans des circonstances plus …civilisées…jusque-là c’est toi qui me tires dessus. C’est là que le « Nono » se met entre nous. Je saisis ma chance, roule au sol pour attraper le jouet auquel il semble prêter de l’attachement sinon pourquoi lui dire de dégager. Une fois sur mes jambes, je m’en sers de bouclier alors que mon agresseur me menace une troisième fois. En voilà une raison. Je te rends ton… Nono mais baisse ton propulseur pour qu’on recommence depuis le début en parlant sans se chercher des poux.

En geste de ma bonne foi – oui je sais ça pue venant d’un démon – mais je fais acte de paix, là. Je dépose Nono lentement au sol pour qu’il se fasse la malle puis me relève en gardant les bras en l’air et écartés tandis qu’E-SAK commençait à décompter.

– Mon nom ne te dira rien mais je suis Maisy. Je suis venue ici parce que c’est la dernière adresse connue de Stark. J’ai frappé, devant. Mais comme ça ne répondait pas et qu’il y avait de la lumière, j’ai essayé de trouver une autre entrée… la suite tu la connais.

Je constate les dégâts sur mon cuir et fais la moue.

– Tu sais ce que je suis et qui je suis. Est-ce qu’il sait au moins qu’un démon ne ment jamais ? Enfin disons qu’il arrange la vérité mais pourquoi lui mentirais-je. Ecoute je ne viens pas pour me battre même si j'adorerai, hein. Je réfléchis. Ce truc serait un atout majeur pour éradiquer le gang Jalisto. En tout cas si tu veux à tout prix exterminer des surnat’ j’ai peut-être un deal à te proposer… enfin si tu veux qu’on discute en paix. Je claque dans mes mains en m’esclamant. Wahouuu ça faisait un bail que je n’avais pas eu un adversaire comme toi… ça m’a creusé ces conneries, je déteste les retours à la surface… T’aurais pas quelque chose à manger, z’te plait ? Demandais-je aussi poliment que je peux mais avec un beau sourire aux lèvres.

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Maisy Keen

Les surnaturels étaient désespérants… La plupart d’entre eux, se pensant fort de leurs vies plus longues que la moyenne, n’avaient pas évolué avec leur temps et avaient du mal avec tout ce qui touchait aux nouvelles technologies, d’où la présence de cette jeune femme chez moi, dans mon entrepôt, dans mon labo. Elle n’y avait pas été invitée !

Elle ne se démonta pas à mon insulte… Et quelque part, ça me fit sourire… Et ça m’attira un peu de sympathie pour elle. Une Scarlet Morrigan n’aurait jamais laissé pareille insulte, mais cette fille-ci prenait ça avec légèreté et humour.

Ok, un bon point pour elle.

Mais j’étais obsédé par ma programmation.

Jusqu’à ce que Nono se mette dans le chemin. Jusqu’ici, elle avait évité tous mes coups de répulseur avec une facilité et une agilité déconcertante. Mais elle semblait vraiment vouloir parler et se servait de Nono pour calmer un peu le jeu…

Je baissai la main, ne la menaçant plus, et elle laissa partir Nono.

Une fois Nono libre, elle se redressa les mains en l’air en signe d’apaisement.

Et elle se présenta… Elle s’appelait Maisy et comme elle l’avait dit, ça ne me disait rien. Ce qu’elle voulait absolument, c’était en savoir plus sur Edwin. Nono revint à mes pieds en bippant furieusement, se cachant derrière ma jambe de métal.

J’avais baissé la main et l’écoutait. Tout ce qu’elle voulait, c’était discuter et elle avait apparemment retrouvé sa politesse, au moins un peu.

Alors en faisant un effort considérable, je repris le contrôle des nanorobots qui me recouvraient et mon armure disparut peu à peu sous ma peau…

Une fois ma forme humaine reprise, je regardai la démone avec intérêt.

-J’ai aussi perdu la trace d’Edwin Stark… Il ne m’intéresse pas… Aucun de vous ne m’intéresse, je veux juste monter mon empire technologique et faire de l’ombre à William Stark… mais il semblerait qu’aucun surnaturel ne veuille me laisser faire en paix.

Et je secouai la tête.

-Je n’ai rien à manger, je n’ai plus besoin de me sustenter depuis que William Stark a fait de moi un robot exterminateur de surnaturels… heureusement que je sais de mieux en mieux reprendre le contrôle.

Nono poussa une chaise qu’il fit rouler jusqu’à moi et j’y pris place, face à la jeune femme.

Je soupirai.

-Alors… Vas-y, que veux-tu savoir ? Je te préviens déjà que tu risques d’être fort déçue. Mais puis-je me permettre de savoir pourquoi tu es à la recherche de mon grand-père ?

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ft. E-SAK

Je venais de poser mon immunité au sol qui s’empressa d’aller se planquer derrière le mastodonte de métal. Contrairement à lui, j’étais totalement sans défense… bon d’accord, on ne s’impose pas « cerbère » juste parce que ça fait classe sur une carte de visite mais il est vrai que là, j’étais venue en mode peace and love, rectification oublions le « love » totalement hors sujet.

Bref revenons à mon mouton : Stark. Je prouve au dénommé E-SAK que je peux mettre de l’eau dans mon vin même si ne l’oublions pas c’est LUI qui a tiré le premier. A croire qu’il n’a jamais entendu parler des sommations, bordel.

J’avais jusqu’à trois pour faire mes preuves. Sérieux !? Ma mission avant tout, je me montre docile et commence par me présenter. Tu parles que ça allait lui dire quelque chose. Je lui explique pourquoi je me suis introduite dans son espace hyper sécurisé sans tout lui déballait même si je n’avais aucun intérêt à lui mentir.

Faut avouer que je n’étais pas du tout certaine de l’efficacité de mon laïus, alors quand il baissa son bras armé et que son armure de métal se volatilisa, j’ai poussé un ouf silencieux. Bon je ne sais pas comment il fait son machin avec son armure pour qu’elle apparaisse ou disparaisse mais faut bien reconnaître que maintenant que je pouvais mieux voir le gars qui s’y cachait, bah il était loin d’avoir la gueule cassée d’un Frankenstein.

Dans tous les cas son armure était d’enfer.

– Tu m’as l’air calé en technologie, ça déchire ton armure, j’sais pas comment ça fonctionne mais wahou c’est la grande classe.

Puis entre : « vous m’emmerdez les surnat’, j’veux qu’on m’foute la paix » ben là le mec il me dit qu’il a perdu le Stark et m’sort un autre Stark de son chapeau !!!

– T’as perdu sa trace avec toute cette technologie … !! C’est que ça ne fonctionne pas si bien ? Mince alors… j’imaginais qu’un gars comme toi possédant une telle armure et ton ambition, serait capable de retrouver n’importe qui dans le monde en appuyant sur un bouton. Je soupire comme si ça me navrait mais fallait bien tenter de lui lancer ce défi de retrouver Stark. Mon Stark pas l’autre mais j’vais y revenir. Je renchéris avec mon incapacité. Moi, j’avoue que je n’en suis pas capable. Je suis une bille avec un téléphone portable alors avec u ordinateur, j’te raconte même pas. Mais toi, t’es plus balèse qu’une petite démone maigrichonne comme moi, non ? Tu ne saurais pas le géolocaliser ? Je lui souris en posant mon cul sur une caisse en bois. Ton prix sera le mien. Je laisse quelques secondes de silence. Je peux déjà te donner l’occasion d’exterminer des sales vampires… j’en ai un petit paquet à rayer de la carte. Un combattant de ta trempe, c’est clair que ça serait un super atout… ça te branche ?

J’avais grave la dalle. C’est l’un des inconvénients des retours à la surface. Un truc auquel je ne pensais pas toujours à régler mais qui vient me rappeler à l’ordre. Je ne cache pas mon air dépité à E-SAK quand il m’annonce qu’il n’a rien à bouffer depuis qu’il est …un ROBOT… ah ben ça en explique des machins.

– Par Lucifer t’es un robot !! Sérieux ? Ben merde alors t’es plutôt canon sans ton armure… je peux toucher ? T’es en chair quand même ? Désolée je m’emporte mais t’es mon premier … exterminateur humanoïde… ça s’dit ? J’étais réellement scotchée.

Le p’tit truc Nono lui apporta une chaise. C’était stylé sans déc’ et j’en souris. Un sourire que j’offre aussi à E-SAK.

– Bien sûr que tu peux te permettre de savoir… De un, je suis curieuse de le rencontrer j’en ai entendu causer en bas, si tu vois c’que je veux dire. Je désigne le sol de mon pouce. De deux, je dois convenir d’un rendez-vous qui nécessite de lui parler en face à face. Puis je percute quand il me sort qu’Edwin c’est son grand-père… Attends. Ton quoi ? Grand-père !? Mais … Putain j’ai les neurones en feu. … attends, attends, ça en fait un paquet de Stark. L’un, c’est William et l’autre Edwin… puis y a toi, petit-fils d’Edwin. Je regarde E-SAK, un sourcil en l’air. Il est quoi là-dedans le dénommé William ?

Je ne pouvais pas réfléchir assise et encore moins l’estomac vide. Il fallait que je bouge et bouffe ou…

– T’as même pas une bouteille d’alcool qui traine. Vodka ? Champagne ? J’suis pas difficile… une pomme ? Ça t’gêne si on commande une pizza…

Je tournais en rond sur moi-même.

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Maisy Keen

J’avais baissé les armes quand la dénommée Maisy avait fini par se présenter et dire ce qu’elle voulait. J’en avais marre que les surnaturels entrent ici comme dans un moulin, je ne voulais rien à voir à faire avec eux parce qu’à chaque fois que je me retrouvais face à l’un d’entre eux, les nanorobots me faisaient mal. Je ne contrôlais pas la programmation Stark qui me destinait à détruire tous les surnaturels.

Je repris ma forme humaine et la démone de complimenter mon armure.

-Merci.

Ce n’était pas moi qui l’avais conçue, c’était William Stark… mais je prenais toujours un bon compliment.

Mais ce qui suivit sonna comme un reproche. Elle disait qu’avec toutes mes technologies, j’avais réussi à perdre la trace de mon grand-père.

-Je ne l’ai pas perdue… Je n’en ai rien à foutre de lui, il n’en a rien à foutre de moi. Je n’ai pas cherché après. Le seul Stark qui m’intéresse, c’est William et uniquement pour être meilleur que lui dans le domaine de la technologie.

Puis je n’en cru pas mes oreille, cette fille voulait que je localise Edwin pour elle.

Je fis la moue puis éclatai de rire.

-Je ne suis pas au service des surnaturels, je ne travaille que pour moi.

Non mais hey ! Et puis quoi, encore ? Un petit frère ?

Le seul truc intéressant qu’elle dit, c’était que mon prix serait le sien. Mais ce qu’elle me proposa ensuite fut de me donner des vampires à exterminer.

-Je ne veux pas exterminer de vampire. Ce que tu as vu, ce que j’ai dit, c’est uniquement une programmation implantée dans mon système qui parlait.

Je la regardai dans les yeux.

-Je n’en ai rien à foutre des surnaturels. Occupez-vous de vos affaires, je m’occupe des miennes.

En plus, la démone était une pique assiette. Elle voulait manger. Malheureusement pour elle, je n’avais rien à manger et j’aurais eu quelque chose que je ne lui aurais pas donné. Traite mal les gens et, en générale, ils ne s’attardent pas.

Elle s’étonna que je fus un robot elle voulait toucher. Mais je l’arrêtai d’un geste et souris à son nouveau compliment. Ce n’était pas la première fois qu’on me disait que j’étais beau, mais j’adorais ça.

-Je suis mort et donc bien de chair, mais j’ai été ramené à la vie par la technologie.

Je souris en coin.

-Comme quoi, il n’y a pas que Dieu qui fait des miracles.

Nono m’apporta une chaise et je m’y installai comme sur un trône.

Mais les surnaturels étaient lents à la détente et ce n’est qu’après m’avoir expliquer qu’elle voulait voir Edwin en face à face qu’elle percuta qu’il était mon grand-père et demanda qui était William là-dedans.

-Mon père, je suis son fils bâtard.

Puis elle s’agita elle avait faim et soif et demanda si ça me dérangeait qu’on commande une pizza.

-Oui, ça me dérange. Tu me déranges. J’étais en train de travailler. Je ne sais pas où est Edwin quant à William, il y a une tour en plein centre-ville avec son nom dessus.

Je soupirai…

-Edwin a un compte H sous le nom d’Edward Williams. Mais le compte est inactif depuis un bail.

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ft. E-SAK

– Ha mais « rien à foutre » ça ne veut pas dire qu’il ne t’est pas impossible de le retrouver. Tu ne voudrais pas me filer un coup de main ? Z’te plait. Un service contre un autre ou juste pour le plaisir du défi même si face à tout ce que tu sembles savoir faire ça pèse pas lourd. Quant à savoir si le Edwin en question en n’avait rien à foutre de son petit-fils, je n’avais aucun argument à avancer sauf qu’en tant que démon c’était très certainement son cas de ne penser qu’à sa gueule. Oh ben j’doute pas que tu y arrives, y a pas mieux que la compétition pour stimuler.  

Il n’était pas chaud à me filer ce coup de main pour retrouver Edwin. Bon au moins ça a le mérite de le faire marrer au lieu de vouloir cribler de trous mon joli petit corps. Pour le convaincre j’essaie de trouver ce qui pourrait le faire changer d’avis comme une perspective de dézinguer un gang de vampires. Ça me semblait bon comme idée, lui qui veut anéantir du surnat’. Hé ben que dalle, je me plante en beauté. Je tire la tronche mais ne renonce pas pour autant. Je voyais ça comme une forme de combat. Oh mais pas de ceux où tout le monde dégaine ses armes ou poings. Non, non c’était genre une partie d’échecs, chacun avançait ses pions jusqu’à atteindre son but. Le mien était simple mais bordel j’étais loin d’y parvenir. Qu’est-ce qui brancherait E-SAK … ? Surpasser William… ben j’étais pas dans la merde parce que moi je ne suis pas un démon des croissements puis en même temps est-ce qu’il avait une âme…

Son envie d’exterminer tout surnat’ provient de sa « programmation », il était tellement canon que j’oublie facilement que ce n’est pas un vrai mec même s’il en a tout l’aspect. J’peux pas le toucher pour vérifier si c’est de la chair mais ça ne m’empêche pas de me demander s’il est outillé comme un vrai si vous voyez ce que je veux dire. Enfin bref c’est pas le sujet.

– Ah Okaay je comprends mieux pourquoi tu tires avant de discuter… c’est pas personnel puisque toi et moi on s’connait pas… ça doit être gênant au quotidien si tu veux sortir… sauf si bosser comme un ermite H24 c’est ton trip Et j’ai bien l’impression que c’est le cas.

Rien à bouffer parce qu’il n’a pas besoin de bouffer comme moi. C’est pourtant bien de chair qu’il est fait, j’pige pas comment tout ça fonctionne. E-SAK est un ressuscité et vante la technologie qui l’a fait renaître. Mouais y a pas que Dieu…

– Y a le Roi des Enfers aussi… j’serais pas là comme toi. Moi aussi je souris en coin mais pas pour ma résurrection… C’est pour ça que tu veux surpasser William Stark… ça ne serait pas lui à l’origine de ta renaissance ?

Mais alors pourquoi cette animosité envers lui… ce mec est une énigme. Puis je raccorde tous les bouts de fil. Edwin c’est le grand-père ok mais l’autre c’était qui alors… Quand il me balance que c’est son père, je tombe des nues.

– TON PÈRE !! Ça m’arrêta nette dans ma déambulation pour tromper mon envie de bouffer un truc.

Il me parle d’une tour avec le nom de Stark dessus. Je ne saisis pas tout de suite le rapport. Perso je m’en moque bien qu’il ait une tour comme ça. Puis j’en déduis qu’E-SAK semble lui envier ce symbole de réussite.

- …c’est ce que tu voudrais ? Avoir une tour à ton nom ? Ou tu voudrais être reconnu comme fils légitime…

Je pince le bec pour la pizza mais suis plus amusée que vexée parce que je l’interromps.  

– Je te dérange rhoo tout de suite. Disons plutôt que je t’ai offert une récréation dans ta « solitude » toute technologique qu’elle soit. Je passe derrière lui et m’appuie sur le dossier de son siège. Me penche un peu pour lui parler plus près une fois qu’il ait fini par me dire qu’Edwin avait un compte je ne sais quoi inactif. Dis-moi E-SAK quel est ton prix pour le trouver ?

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Maisy Keen

-« Z’te plait » ? Commence par parler correctement et pas comme une merde de cul de basse fosse et peut-être que je daignerai t’écouter.

L’écouter, et non pas faire ce qu’elle veut. Je ne suis au service de personne. La démone comptait bien faire quelque chose pour moi en échange, mais j’avais tout ce qu’il me fallait ici. Quant à ma future gloire, je devais l’acquérir tout seul et sûrement pas en profitant de l’aide d’une bonne femme qui ne sait même pas sortir deux mots corrects.

Assis sur mon siège, je la regardai en faisant la moue.

-Je n’ai pas besoin de toi. C’est ce que j’ai déjà dit à la Morrigane. Je n’ai besoin de personne.

La démone, Maisy, dit que ma condition devait être handicapante au quotidien… Il était vrai que si je tombais parfois sur des surnaturels en rue, je devais mettre tous mes efforts dans un rapide piratage de mon propre système pour ne pas me transformer en cyborg…

Mais je finis par sourire.

-J’aime travailler ici. Tout seul. D’ailleurs, je ne suis pas vraiment seul, j’ai mes robots. Eux me comprennent.

Elle demanda si c’était suite à ma renaissance que je voulais surpasser William… Je secouai la tête. Décidément, les surnaturels ne comprenaient vraiment rien à rien… Personne ne comprend rien à rien, d’ailleurs. Je suis le seul de mon genre, le seul à pouvoir me comprendre moi-même.

-Non, déjà étant petit, bien avant de mourir dans un accident, je voulais être un maître de la technologie et avoir une tour avec mon nom dessus.

Puis je lui déclarai que William était mon père.

Elle s’exclama, surprise.

Elle me demanda ensuite si je voulais une tour avec mon nom dessus. Je hochai la tête en roulant des yeux devant la lenteur d’esprit de mon interlocutrice. Mais la regardai dans les yeux quand elle demanda si je voulais être reconnu comme fils légitime.

-Non. Je ne veux pas être reconnu comme fils légitime. Sinon je me revendiquerais comme étant un Stark et non comme étant un Waters. Je veux gagner ma propre gloire par mon travail seul.

Je lui fis comprendre qu’elle me dérangeait et plutôt que de tirer sa révérence, elle vint s’incruster dans mon espace personnel, faisant se dresser de dégoût les petits cheveux sur ma nuque. Je me levai de mon siège et repris de la distance. Je détestais les gens, surnaturels ou pas.

-Sors d’ici. Ou je te fais sortir.

Elle me demanda quel était mon prix pour lui trouver Edwin.

-Je ne veux rien de toi. Tu ne sers à rien, comme toute l’engeance qui peuple cette Terre. Et je ne te ferai pas le plaisir de te rendre service même si tu me promets de partir ensuite. Tu t’en vas maintenant et je ne veux plus jamais te voir ici ni ailleurs.

Le deal de l'un


fait les affaires de l'autre

ft. E-SAK

– En même temps c’est de là que je viens donc faudra faire avec… Répliquais-je quand il parait offusqué par mon langage. ...puis j’te rappelle que ce n’est pas moi qui aie sorti que j’étais une petite pute même si y a rien de choquant pour moi quand on sait d’où je viens.

Sans déco’ qu’il se mette où je pense ses remarques à la con, en plus il m’écoute déjà alors son discours ne tient pas la route. Sexy mais pas si intelligent que ça pour quelqu’un qui veut atteindre les hautes sphères de la technologie.

La Morrigane !? P’tain qui sait celle-là. Il doit croire que je connais tous les surnat’ de New-York, ma parole. En tout cas j’la connais pas mais y a pas que moi qui me prend des râteaux dans la tronche face à ce gars ou robot… j’en perds mon latin bordel. C’est qu’il commence à me courir sur le haricot avec ses grands airs. Kelen n’a pas fini de m’entendre râler quand je fais lui faire mon rapport.

Je continue quand même à mettre les petits plats dans les grands, tentant de trouver ce qui pourrait faire pencher la balance en ma faveur pour que ce trou duc’ me file un coup de main. Bon il me file quelques miettes par ci par là mais c’est comme pisser dans un violon pour faire du Mozart. J’ai que dalle pour mettre la main sur Stark. Le Stark qui m’intéresse bien entendu parce que l’autre à part qu’il a l’air d’être un rival d’E-SAK en matière de technologie, moi il m’intéresse pas du tout.

De fil en boulon -haha- je découvre que tous ces Stark sont des parents à ce borné d’E-SAK. Celui que je veux c’est le grand-père et en prime dans la pioche du jeu de famille y a le papounet de la boite de conserve. Et la mère, j’espère pour elle qu’elle bouffe les pissenlits par la racine parce que y a de quoi se flinguer avec une famille pareille.

Bon je compatis malgré tout quand E-SAK dit que c’est sa programmation qui lui fait dresser le métal et tirer avant de parler. C’est vrai quoi, tout croise des surnaturels sans le savoir dans la rue. Son quotidien ne doit pas génial.

Le mec finit par scotcher un sourire sur ce beau visage. Moi j’espère me réjouir en le voyant mais c’est encore un flop. Ce type est indécrottable, y a que son petit univers qui le rend heureux et la solitude avec ses jouets… J’en pleurerais presque, même en enfer j’avais mieux qu’un entrepôt pourri.

En détricotant ma pelote de laine, je crois avoir trouver pourquoi E-SAK tient tant à être plus fort que son paternel. C’était sûrement à cause de la tour Stark, il en voulait une à son nom, peut-être plus haute avec des lettres plus grosses à le mesure de son super égo. Puis y avait cette histoire de renaissance après cet accident de la route qui lui a couté la vie. Visiblement le William a joué au docteur Frankenstein avec son rejeton de bâtard. Y a pas à dire Dieu est vraiment un branque face à la technologie et surtout face à Lucifer ça va de soi. En tout cas Dieu n’a plus le monopole de la résurrection. C’est Walking Dead tous les coins de rue quand chacun y va de son grain de gros sel.

– Cool alors, c’est bien de vouloir voir son rêve se réaliser…

J’en avais rien à foutre en vérité, moi je voulais qu’il pointe sur une carte la position d’Edwin Stark.

Je continue dans mon empathie. Hé croyez-moi si vous voulez mais elle était bien réelle par moment. Bon ok ça n’durait pas longtemps mais quand même je suis super émue… parfois.

C’est cette empathie qui me pousse à imaginer qu’il aimerait porter le nom de son père. Je fais encore un énième Game Over mais E-Sak laisse passer une petite info pas piquer des vers. C’est un Waters et il en est fier, il n’est donc pas question pour lui de porter le nom de Stark.

Je faisais tourner en boucle son nom de famille dans ma tête parce que Waters ça me disait bien quelque chose. Je crois bien avoir lu une Emma Waters dans la liste des employés du Lust… mouais y a pas qu’un âne qui s’appelle Waters. C’est peut-être juste une coïncidence.

J’avais quitté la caisse en bois sur laquelle j’étais assise depuis plusieurs minutes pour faire les cent pas parce que c’est le seul truc que j’ai trouvé pour oublier que j’avais envie de me goinfrer d’une pizza. Ce p’tit con me faisait bien sentir que je n’étais pas la bienvenue depuis le début de la conversation. Je prenais sur moi. La mission avant tout parce que mon Maitre allait sûrement bien se foutre de moi et m’envoyer encore bouler parce que j’aurais échoué.

En prenant sur moi, je passe par derrière E-SAK, assis comme un Prince sur son siège, et essaie de lui proposer un deal en lui demandant ce qu’il serait son prix.

Qu’est-ce que je n’avais pas fait là…

Je le vois bondir hors de son trône pour m’aboyer dessus, au moins cette fois il ne me traite pas de « petite pute ». Pour résumer, c’était : dégage de-là.

Faut savoir reconnaître quand on a perdu. Tant pis je rentrerai la queue de diablesse entre les jambes et assumerai mon échec face à Kelen. Mini échec parce que je finirai bien par retrouver Edwin Stark un jour ou l’autre.

Je recule sans tourner le dos tout de suite à E-SAK, sait-on jamais.

– Ok je te laisse à ta solitude. On ne peut pas dire que c’était un plaisir pour tous les deux mais si tu changes d’avis pour dézinguer du vampire, je bosse au Lust… Je me retourne et lui fais bye bye de la main. … hasta la vista Baby.

Ouais ça fait un peu cliché mais j’ai toujours rêvé de le sortir puis ça n’pouvait pas mieux tomber que là.

Je claque la porte de l’entrepôt et démarre en laissant encore de la gomme sur le bitume. Kelen va pas aimer du tout que son bolide ait des pneus lisses.