Misty Day

Casier judiciaire : non

Si oui, pour quels faits : (listing des condamnations)

Recensement par le SPN :non

Description du contact avec le SPN : (relatez ici la façon dont votre personnage a été recensé par le SPN. Il peut s’agir d’une confrontation avec des agents ou simplement d’une surveillance établie par l’organisation à l’insu de votre personnage si ce dernier s’est fait remarquer d’une façon ou d’une autre). Si vous décidez que votre personnage est recensé, son dossier sera établi par le SPN. => Pour toute question et/ou précision, contactez l’agent Frank BARNES.

Contact avec un chasseur de surnaturel (hors SPN) : non

Description du contact : (relatez ici le contact de votre personnage avec les chasseurs de surnaturels).  

- Misty … ? Sérieux ce n’est pas un prénom ça. Vous êtes certaine ? Allez, vous me faites marcher, avouez-le c’est un pseudo, n’est-ce pas ? Mhm… c’est parce que vous êtes … romancière ? Je parie que j’ai gagné.

Tirant sur la paille de mon milkshake chocolat, un gros bruit d’aspiration pas très classieux résonne en guise de réponse. Flute quoi s’il ne me croit pas c’est son problème après tout. La paille entre mes lèvres. Les joues creusées par mon intention de boire jusqu’à la dernière goutte. Je finis par hausser des sourcils espérant qu’il abandonne l’affaire pendant que j’essaie de me souvenir s’il y existait une explication sur le pourquoi du comment j’avais été baptisée Misty.

Tandis que la voix du septique s’estompait doucement jusqu’à s’éteindre, des vagues de souvenirs refaisaient surface en commençant par un petit bout de truc en couche-culotte qui tanguait dangereusement pas après pas.
Faut dire que de cette période, je n’ai pas conservé grand-chose, mise à part les confidences qu’on n’en avait faites plus tard. J’étais d’ailleurs loin de me douter que mes parents n’étaient pas justement mes véritables parents. Je ne leur en veux pas de m’avoir abandonnée, du moins plus car j’étais chanceuse d’avoir pu grandir dans un foyer plein d’amour et bienveillant envers ce drôle de petit être dont parfois les yeux ou les cheveux changent de couleur sans que l’on puisse l’expliquer… si n’était que je n’étais pas une petite fille comme les autres. Mes parents adoptifs ont su me préserver pour ne pas dire : cacher ma particularité. Ce n’est que lorsque je fus en âge de comprendre qu’il ne fallait pas surtout pas révéler ma nature secrète que ma vie prit un nouveau virage. Bien sûr le monde, qui m’entourait avec toute sa diversité, restait encore une énigme car j’étais à des années lumières de prendre conscience que le gouvernement, des chasseurs de surnaturels, ou même encore des surnaturels pouvaient se transformer en mes pires cauchemars.

De mes couche-culotte aux désagréments de l’adolescence, ma petite existence n’a pas toujours été d’un calme plat. Comme tout ado, j’en ai fait voir à mes pauvres parents qui se sentaient parfois dépassés par mes périodes hormonales de rebelle. J’avoue avoir marché sur les interdits et parfois avoir utilisé une ou deux quatre fois ma faculté à prendre l’apparence d’une autre personne. J’ai vraiment pris conscience du danger que jouer avec ma nature pour frimer, finirait mal quand un jour une intervention musclée se déroula devant mes yeux en pleine rue. Je ne saurais dire s’il s’agissait de militaires mais ce dont j’étais certaine, c’est que l’interpellé était bien un surnaturel, qui n’eut pas le temps d’utiliser son pouvoir. Depuis ce jour, je me suis promise de n’avoir recours à la métamorphose qu’en cas de nécessité absolue.

Plus tard j’ai réussi à décrocher une bourse pour étudier dans une école d’art de New York qui pouvait développer autant mes talents de dessinatrice que d’écrivain. J’ai toujours aimé dessiner quant à l’écriture c’est venu d’abord dans mon journal intime avant d’avoir envie de raconter des histoires pour illustrer mes dessins. J’ai réussi mes examens de fin d’année et pour fêter ça, je me suis offerte un tour du monde avant de revenir à la réalité. Cette réalité je m’en serais bien passée pour ne rester que dans ma bulle de confort avec mes dessins et des histoires pour les enfants mais à ce jour je ne peux pas encore vivre uniquement que de mon art. J’ai donc cumulé des petits boulots même si la tentation a été grande d’usurper des identités pour gratifier mon compte en banque de quelques zéros en plus.

Non, non, non je m’y refuse puis mes pauvres parents ne s’en remettraient pas si j’étais capturée.

En attendant j’épluche les offres d’emploi espérant trouver le graal.

Tiens avec tout ces souvenirs, je n’ai même pas été fichue de me rappeler d’où sortait mon prénom… mystère, mystère oh ben tiens si ça se trouve, ça vient de là.

Mon espoir de voir le septique se casser pendant que je finissais mon milkshake, a été payant.

Enfin tranquille, je vais pouvoir reprendre les petites annonces.        

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